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Pour les nombreux domaines qui composent le secteur des métiers spécialisés et des technologies, c’est « la tempête parfaite » : une demande sans précédent de travailleurs jumelée à un raz de marée imminent de retraites. Cela veut dire que les domaines de la construction, de la fabrication, de la force motrice, des services et des technologies feront bientôt face à un manque considérable de main-d’œuvre.

Bref, quelle est la leçon que peuvent en tirer les élèves du secondaire à la recherche d’une carrière, ainsi que les professionnels chevronnés désireux de sang neuf? Tournez-vous vers les métiers spécialisés et les technologies!

Des emplois disponibles dès la sortie du collège

Bonne nouvelle! Les personnes désireuses de lancer  ou de faire avancer leur carrière pourront se trouver du travail moyennant un investissement raisonnable en matière de temps et d’études. Pourquoi? Parce que de nombreux employeurs dans le secteur des métiers spécialisés et des technologies embauchent des personnes dès leur sortie du collège, alors que la plupart des programmes collégiaux n’exigent que deux ou trois ans d’études.

Il y a toutefois un hic… Si l’Ontario ne parvient pas à encourager davantage de personnes à choisir les métiers spécialisés et les technologies, il sera difficile à de nombreuses organisations connexes de connaître une croissance. Cela risque de se manifester de diverses façons, que ce soit la construction d’un moins grand nombre de maisons, des organisations forcées à déménager à l’extérieur de la province, ou même des propriétaires de maison incapables de trouver un électricien, un plombier, ou menuisier, etc.

À l’heure actuelle, la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur des métiers spécialisés et des technologies est déjà la cause de délais dans d’importants projets, de nombreux constructeurs canadiens retardant leurs échéanciers pour d’importants projets d’infrastructure, alors qu’ils essaient tant bien que mal de trouver des travailleurs qualifiés.¹

Raisons de joindre les métiers spécialisés

Aux dires des experts, la solution est d’encourager davantage de jeunes gens de s’inscrire à des programmes de métiers spécialisés des collèges de l’Ontario, contrecarrant ainsi la très longue tendance d’aiguiller doucement les diplômés secondaires vers des études universitaires.

Outre la pénurie de main-d’œuvre, une personne a plusieurs raisons d’opter pour une carrière dans les métiers spécialisés étayée par une formation collégiale, plutôt que des études universitaires :

• Au Canada, le revenu médian des métiers spécialisés s’établit entre 80 000 $ et 100 000 $, soit bien au-delà du salaire moyen national d’environ 55 000 $.²
• Le salaire horaire moyen des travailleurs de la construction était de 33 $, soit une hausse de 10 % par rapport à 2015 (30 $).³
• En règle générale, les titres collégiaux exigent moins de temps – par exemple, un programme menant à un certificat dure un an et nombre de diplômes exigent deux ans seulement.

Les droits de scolarité des programmes collégiaux sont habituellement beaucoup moins dispendieux que ceux des programmes universitaires lesquels, en outre durent quatre ans.